Rôle et Responsabilité de l’Etat Congolais dans la lutte contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu. Présenté par KAKOKO AMISI Ethèpe. Travail de Fin de Cycle. Présenté en vue de l’obtention d’un Diplôme de Graduat en Développement Durable. ULGL-Bukavu 2020-2021.
Contexte général
Pour soulever les problèmes de développement d’un pays dans le non application des lois et des principes en vigueurs dans la lutte contre les constructions anarchiques. Ceci peut s’expliquer de plusieurs façons. En effet, presque partout au monde entier il existe les problèmes des constructions anarchiques à l’exception de l’Europe. Mais l’Afrique reste le continent le plus frappé par des constructions anarchiques. Car, cela s’explique par le fait du revenu faible de majorité de sa population, le terrorisme. En plus les guerres dans les milieux ruraux qui entraine l’exode rural et le non aménagement du continent.
Généralité en RDC
La RDC en générale et ses provinces en particulier connaissent aussi ses problèmes suite à la population urbaine. Qui croit beaucoup plus vite que la population mondiale par l’évolution dite naturelle. Entre autre l’exode rural, les migrations diverses et cela dans les pays tous les pays du tiers monde.[1]
La migration des populations actives du milieu rural vers le milieu urbain est un fait fort remarquable dans la province du Sud-Kivu. Ainsi, à Bukavu comme KADUTU, BAGIRA, IBANDA et elle entraine une forte concentration de la population dans des quartiers populaires. Ou bidonvilles et/ou on assiste à des problèmes de constructions anarchiques. Comme KASHA, NDENDRE, CIPUNDA, MOSALA et NKAFU etc. ou prolifèrent les constructions anarchiques qui rendent difficile le déplacement de la population, l’évolution des eaux usées ainsi que les déchets domestiques.
En plus ville de Bukavu, l’une de ses grandes villes et chef-lieu de la province du Sud-Kivu, n’a pas fait une exception. En effet, jadis appelée « Bukavu la verte », cette ville n’a plus la même image qu’alors. Ses espaces verts censés protéger son aspect verdoyant et montagneux ont été envahi par des constructions anarchiques et les espace. Et d’autres écosystèmes sont devenus quasi inexistants. D’où un défi environnemental à relever dans les quartiers périphériques de la ville de Bukavu. C’est qui a particulièrement attiré notre attention jusqu’à en faire une étude scientifique.
Cependant comme le souligne PAUL AUGE 1936, « l’effectif humain se remarque visuellement à la surface de la terre beaucoup moins par le facilement des hommes que par l’effet d’habitat ». Ceci est vrai. Car, tout homme cherche à utiliser une proportion de terre à sa disposition dans le profond souci d’avoir un « chez soi ». [2]
Paul AUGE (1936)
Au Sud-Kivu:
Face à la pression démographique sur l’espace aux conditions de vie devenue difficile dans le milieu rural. Aisni, au souci de trouver un emploi en ville à l’incapacité des quartiers urbains peuplés d’absorber tous les candidats migrateurs. Mais aussi aux multiples conditions à remplir pour accéder à une parcelle en plein ville de BUKAVU les quartiers suburbains à caractère rural servent. Cette transaction foncière est trop souvent marquée par une confusion et une indétermination dans la propriété (légalité) l’attribution (légitimité) et l’affectation dans l’espaces.[3]
La construction anarchique et celle qui ne réponds pas au mieux respect des normes cadastrales. Selon lesquelles une parcelle doit avoir 25m de longueur sur 50m de largeur dans la ville.
En effet, ses normes cadastrales était scrupuleusement respectées à l’époque du Congo belge et cela dans toutes les villes. Comme Léopoldville, Elisabethville, Stanleyville, Lualuabourgville et Constermansville. Après indépendance 1960 les normes cadastrales n’étaient plus respecté à cause des multiples facteurs comme :
l’ignorance, négligence, et beaucoup plus la corruption de service de l’Etat chargé de la distribution des parcelles et n’accorde cette dernière qu’a des habitants qui débloquent une forte somme d’argent.
Étant donné que la ville de Bukavu est aussi concernée en grande partie par cette me gestion de terre, des parcelles sur des sites impropres à la construction des parcelles. A dimension réduite de 8m carré, de 8m de longueur sur 15m etc.
L’exemple le plus concret des constructions anarchiques est celui du quartier NYAKALIBA l’avenu KADURU. Son relief est constitué de la pente abrupte dépassant largement 90° et l’observation montre que des maisons sont toujours serrées.
Le non application des principes en vulgaire pour les constructions anarchiques ont fortement dégradé l’environnement physique de la ville de Bukavu et des quartiers bidonville en particulier.
Principes :
Néanmoins, voici quelques principes en vigueur dans le cadre de lutte contre les constructions anarchiques :
- L’Etat doit fournir des terrains destinés à la construction pour faire face au phénomène des constructions anarchiques qui représente actuellement 40% des constructions bâtis, contre 20%[4]
- Une parcelle doit avoir ±25m de largeur et 50m de longueur en ville ;
- La canalisation des eaux des pluies, construction des murs de soutènement, sensibilisation de la population pour lutter contre la dégradation du sol par les érosions hydriques ;
- Le reboisement, la construction de haie-érosive, distribution équitable de parcelle pour la conservation de l’environnement physique en général. [annomyme][5]
Objectifs
Objectif général
Initier la population de la ville de Bukavu dans l’application de la réglementation en vigueur dans la lutte contre les constructions anarchiques et ses conséquences.
Objectifs spécifiques
- Initier la population de la ville de Bukavu dans la pratique des comportements pour la lutte contre l’érosion occasionnée par de constructions anarchiques.
- La vulgarisation de quelques techniques pour lutter contre les constructions anarchiques.
- Création d’un centre de formation et proposer un projet susceptible de réhabiliter les constructions dans la ville de Bukavu ou décider de son extension.
Choix et Intérêt du sujet
Le choix et intérêt du sujet a été guide par les éléments suivants :
- Cette ville a été choisie comme cadre de notre analyse pour la raison de faciliter l’accès aux informations.
- Sur le plan scientifique, les différentes théories développées et stratégiques peuvent utiliser les scientifiques et leaders locaux pour l’application des principes en vigueurs pourront aider d’autres cadres qui s’intéressent à ce domaine et le développement local de la ville de Bukavu étant qu’ETD.
Mais aussi notre travail permettra à nos lecteurs de s’informer davantage sur l’application de principe en vigueur pour les constructions anarchiques en RDC en générale et la ville de BUKAVU en particulier dans le processus de développement durable
- Sur le plan pratique, ce travail de recherche nous permettra de proposer, tout aux responsables qu’à toute personne intéresse de piste pour éradiquer les constructions anarchiques dans la ville de BUKAVU dans le processus de développement dans le but d’améliorer les conditions de vie de la population.
Pour ceux qui liront ce travail, pourront être édifiées et comprendront les avantages de bonnes constructions.
En résume :
Pour soulever les problèmes de développement d’un pays dans le non application des lois et des principes en vigueurs dans la lutte contre les constructions anarchiques, ceci peut s’expliquer de plusieurs façons. L’Afrique reste le continent le plus frappé par des constructions anarchiques, cela s’explique par le fait du revenu faible de majorité de sa population, le terrorisme, les guerres dans les milieux ruraux qui entraine l’exode rural et le non aménagement du continent.
La RDC en générale et ses provinces en particulier connaissent aussi ses problèmes suite à la population urbaine qui croit beaucoup plus vite que la population mondiale par l’évolution dite naturelle entre autre l’exode rural.
Résultats
Pour la récolte et l’analyse comparative des données notre recherche, nous avons utilisés le méthode d’observation libre indirecte qui nous a permis d’observer la réalité des constructions anarchiques dans différentes communes de la ville de Bukavu et nous avons utilisé les outils et matériels.
- 54 sur 120 enquêtés, soit 45% des effectifs citent l’exode rural.
- 26 sur 120 enquêtés, soit 21,7% des effectifs parlent du manque d’une place dans d’autres milieux.
- 24 sur 120 enquêtés, soit 20% des effectifs font allusion à la faiblesse des moyens financiers.
- 12 sur 120 enquêtés, soit 10% des effectifs font étant de la corruption.
- 4 sut 120 enquêtés, soit 3,3% des effectifs parlent de l’héritage familiale.
- Pour ce qui est de la 2ème et dernière hypothèse, celle-ci a été également confirme par la réponse de la question numéro 16 sur 24 enquêtés soit 66,7% des effectifs soutiennent que le respect des normes urbanistiques est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu contre 8 enquêtés sur 24 soit 33,3% qui disent aussi que le reboisement est un moyen de lutter contre les constructions anarchiques dans ville de Bukavu. Comme on peut facilement le remarque.
Bref
Nous avons retenu que la ville à l’Est de la RD Congo a connu beaucoup de mutation au cours des deux dernières décennies jusqu’à voir aujourd’hui l’image d’un bidonville. Cette situation est essentiellement due à une croissance démographique sans précédent dans la ville de Bukavu inhérente à l’exode rural et à l’accroissement naturel de la population. Ceci a eu comme conséquence les constructions anarchiques dont l’environnement en est la première et la principale victime (une forte destruction de l’environnement) : érosion, inondations, disparition des écosystèmes, maladies.
Télécharger en PDF, pour plus des détails sur :
Rôle et Responsabilité de l’Etat Congolais dans la lutte contre les constructions anarchiques dans la ville de Bukavu.
- PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov,consult le 18/05/2021 » ↑
- Idem ↑
- PAUL AUGE SHUKU M « problématique de l’érosion au Nord-Kivu sur www.gein.gov, consulté le 18/05/2021 » ↑
- Selon le PDG de l’Agence foncière d’habitation (AFH), Mohamed El Khames Laâbidi. ↑
- Archive du bureau d’habitat de la commune de KADUTU. ↑
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