La prise en charge des victimes des traumatismes des guerres par les ONGS. Cas du territoire de KALEHE

Environnement et développement durable

LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES DES TRAUMATISMES DES GUERRES PAR LES ONGS. Cas Du Territoire De KALEHE.

Travail de Fin de Cycle Présenté en vue de l’obtention d’un Diplôme de Graduat en Développement Durable.

Présenté par BODIAGA MARYI Nicodème. ULGL-Bukavu, 2020-2021

Synthèse générale l’étude

Ce travail intitulé « La Prise charge des victimes des traumatismes des guerres par les ONGS. Cas du territoire de Kalehe ».

Problématique

Premièrement, nous sommes partis de la problématique qui stipule. Étant donné que les traumatismes sont un problème de santé publique important et continuent à augmenter dans certains pays. C’est ainsi qu’on ne prévoit que deux des trois principales causes de décès par traumatisme :

  • les accidents de la route et les chutes prendront de plus en plus d’importance par rapport à d’autres causes de décès.

En effet, parmi les causes de traumatismes figurent. Mais aussi, les actes de violence dirigés contre autrui ou contre soi-même. Les accidents de la route, les brûlures, les noyades, les chutes et les intoxications.

Néanmoins, les décès dus à un traumatisme ont d’énormes répercussions sur les familles et les communautés touchées. Dont la vie est bien souvent changée par le tragique évènement.

C’est ainsi que les traumatismes et la violence constituent une menace pour la santé de tous les pays du monde. Ensemble, ils représentent 9% de la mortalité mondiale-soit plus de 5 millions de décès chaque année. Huit de quinze principales causes de décès de personnes âgées de 15 à 29 ans sont liées à des traumatismes.

Contexte de Kalehe

À Kalehe, quelques organismes se sont activés pour apporter une assistance psychosociale. A toutes celles-là dont l’intimité a été agressée par le viol à l’effet d’assurer leur réintégration sociale. Au nombre de ces organismes citons :

le Médecin Sans Frontière (MSF), le Comité International de la Croix Rouge (CICR), le Centre d’Intervention Psychosociale…

Ces organismes et ONGS, par diverses actions, travaillent à la réinsertion sociale des victimes de viols. Mais aussi bien par les soins médicaux qu’ils apportent, la réconciliation judiciaire des violeurs qu’ils organisent en faveur de victimes.

Ces actions louables en soi sont limitées dans certaines zones urbaines de Kalehe. Les milieux ruraux sont souvent abandonnés ou redoutées par les humanitaires à cause de l’insécurité qui y prévaut. Et même dans les centres urbains, comme la ville de Bukavu. Où sont menées ces actions, elles ne semblent pas répondre totalement aux aspirations des bénéficiaires.

Les entretiens que nous avons eus au cours de notre séjour à Kalehe avec quelques victimes des traumatismes de guerres nous ont révélé que ces dernières n’avaient pas une appréciation positive de l’assistance psychosociale leur apportée par ces différents organismes qui interviennent dans ce domaine.

En termes interrogatifs. Nous nous sommes posée les questions de savoir l’assistance psychosociale aux victimes des traumatismes des guerres est efficace ? Si cette assistance psychosociale est efficace. A quoi est dû le sentiment d’insatisfaction qu’éprouvent les bénéficiaires, c’est-à-dire les traumatismes des guerres ?

Hypothèses

C’est autour de ces questions que nous allons formuler nos hypothèses de recherche.

Au regard de la problématique nous avions formulé notre l’hypothèse selon laquelle l’assistance des ONGS aux victimes des traumatismes de guerre à Kalehe aurait permis à une bonne partie des bénéficiaires d’en tirer parti en ayant été soutenu de mener une activité économique productive permettant aux bénéficiaires de se refaire une image nécessaire d’eux-mêmes et de ce qu’ils mènent comme activité dans la société.

Cependant, le sentiment d’insatisfaction de quelques bénéficiaires de cette assistance serait dû à la nature même des activités d’accompagnement socioéconomique, conçues par les accompagnateurs eux-mêmes sans une grande implication des bénéficiaires. Bref, la logique « up to bottom » de ces activités les rend moins efficaces pour certains bénéficiaires.

Lors de nos enquêtés sur le terrain, nous avons fait recourt aux méthodes et techniques dont la méthode historique, statistique, descriptive et la technique d’observation, analyse documentaire, interview et l’échantillonnage

Résultats

Après analyse des différents propos des enquêtés interviewées sur terrain, nous avons aboutis aux résultats suivants :

  • Notre 1er objectif : Il ressort de ce tableau et graphique que la majorité de la forme de traumatisme dus à la guerre selon nos enquêtés soit 31,4% ont soulèvent comme forme la violence ; suivi par isolement de quelques victimes, mésestime de soi, agressivité, crainte (peur) de l’autre (altérophobie) soit 11,4% par chacune. 5,7% ont parlent d’amorphisme socio-économique, stress permanents, 8,6% ont parlent de hallucinations, etc.
  • Pour ce qui est de 2ème et dernier objectif, ceci a été également confirme par les réponses au tableau N°19, 8,6% de nos enquêtés parlent d’actions ayant été imposées, 5,7% parlent d’accompagnement autoritaire, 17,1% parlent de délaissement d’activités en cours, 40% parlent de la prise en charge partielle et 28,6% parlent de la non accomplissement de besoin primaire.

Ainsi, pour matérialiser notre étude, nous avons proposé un projet « projet d’appui aux populations victimes des traumatismes des guerres et en apprentissage des différents métiers » dont le coût global est de 546892,5$.

Ainsi, nous restons ouvertes à toutes les remarques et critiques de nos lecteurs en vue d’une humble complémentarité

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