Conditions socioéconomiques des filles mères dans la ville de Bukavu. CAS DU QUARTIER PANZI COMMUNE D’IBANDA.

Environnement et développement durable

CONDITIONS SOCIOECONOMIQUES DES FILLES MERES DANS LA VILLE DE BUKAVU. CAS DU QUARTIER PANZI COMMUNE D’IBANDA. Travail de fin de cycle présenté en vue l’obtention du diplôme de gradué en Développement. Présenté par MWENIBWA JULES. ISDR-Bukavu, 2020-2021.

Résume générale

Les filles-mères célibataires sont très visibles dans la ville de Bukavu ainsi que dans différents territoires de la province. Ces derniers sont issus de famille pauvre pour la plupart et mètre vie difficile de la communauté. Mal vu par les membres de la communauté, les filles-mères sont dénigrées par beaucoup des personnes qu’ils les considèrent comme des femmes aux mœurs légers. Une situation qui met les filles-mères dans une insécurité sociale.[1]

Toute économie se caractérise par l’efficacité avec laquelle elle utilise ses ressources. Parmi ses ressources figure la bonne place la main d’œuvre. Dans cette section, nous nous intéressons à cette catégorie des femmes qui font partie de ce qu’on appelle la population active, c’est-à-dire l’ensemble de personne en âge de travailler qui ont un emploi et qui n’en ont pas.[2]

Situation des filles-mères :

Dans le monde entier, le phénomène fille mère est une préoccupation omniprésente. Les jeunes à l’âge scolaire qui se trouvent enceintes sont issus de tous les divers coins et vivent dans n’importe quelle partie de leur pays, en zones rurales comme urbaines (villes).[3]

Les adolescents participent à hauteur. C’est-à-dire une adolescente sur cinq selon l’enquête nationale  sur la situation des enfants et femmes est mères en RDC. La proportion des mères parmi les adolescentes est nettement plus élevée dans les couches sociales les plus défavorables.[4]

L’encadrement et l’éduction des adolescents mineurs revêt d’une grande importance dans la société. Car, permet son dynamisme et son équilibre social, jeunesse constituant l’avenir d’un pays particulièrement d’un milieu rural.

Au Sud-Kivu, spécialement dans le quartier Panzi en Commune d’Ibanda, il s’observe un taux élevé des filles mineurs victimes des grossesses précoces qui se heurtent à plusieurs problèmes :

  • la marginalisation au sein de la société,
  • la pauvreté,
  • l’abandon total des hommes qui les ont rendus mères,
  • le manque des moyens pour nourrir,  scolariser et habiller ces enfants issus de ces grossesses précoces…

Ces filles sont plongées dans une situation de détresse, de peur, de colère et de désespoir à cause de cette condition sociale dans laquelle elles se retrouvent.

En effet, après avoir eu un enfant, la victime est abandonnée à son triste sort par les hommes qui l’ont rendue mère, ce qui exige ses parents de l’assister mais pas dans toutes considérations possibles comme doit être un enfant qui est encore en bon terme avec eux.

Défis

En conséquence, ces filles victimes des grossesses précoces sont pauvre, deviennent des enfants de la rue, se plongent dans des antivaleurs. Elles font l’objet des critiques de par leur entourage. Leur liberté est limitée et sont partout le monde pensant qu’elles sont devenues des poubelles des désirs sexuelles. Car, leur valeur diminue par rapport à autres qui ne sont pas encore victimes de cette situation.

Faiblesse du revenu, non satisfaction de besoin alimentaire, la difficulté d’accéder aux soins de santé, à la scolarisation et au logement décent. Dont, la pauvreté dans cette catégorie de population présente plusieurs facteurs des facettes etc.

Comme signalé dans le rapport socioéconomique de 2011 en RDC ; la pauvreté est caractérisée selon le milieu, rural au milieu urbain. S’il n’y avait pas la disparition de ce milieu, les catégories de la population devraient s’occuper d’une manière à un autre. Dans la ville de Bukavu l’emploi demeure un défi aussi bien quantitatif que qualitatif ; environ 80% de fille-mère active se retrouvent en dehors du marché du travail et le taux de chômage est de 73%.

Manque des travails ; le climat des affaires peu incitatif, les faibles investissements privées créateurs d’emplois décents la destruction et le délabrement du tissu économique, la faible capacité d’épargne, le développement de l’économie informelle non encadrée, l’insuffisance de micro finances ainsi que l’absence de structure d’encadrement efficaces poussent souvent les jeunes filles-mères à la délinquance de toute sorte en particulièrement le quartier Panzi des jeunes filles-mères désœuvrés sont utilisées par le précarité des conditions de travail.

Objectifs du travail

L’objectif global de cette étude est de comprendre les conditions de vie socioéconomiques des filles-mères de quartier Panzi.

Partants des objectifs spécifiques tout celui qui aura lit ce travail sera capable de :

  • Identifier le phénomène fille-mère et déterminer la nature de vie qu’il entraine sur les familles dans le quartier de Panzi ;
  • Dégager les problèmes spécifiques auxquels les filles-mères du quartier Panzi sont confrontées ;
  • Suggérer les différentes stratégies à prendre pour pallier à ce phénomène.

Résultats

Pour ce qui concerne nos résultats, nous avons menés les enquêtes pour vérifier nos hypothèses de départ. Pour ce faire, étions mini d’un questionnaire comportant 27 questions adressées aux différentes couches de la population. Après nos enquêtes nous sommes arrivé aux résultats suivants :

20 enquêtés soit 40% de notre échantillonnage ont soulèvent que la pauvreté le facteur justifiant la multiplicité des grossesses des jeunes filles de Panzi. 16 enquêtés soit 32% ont soulèvent le manque d’information du cycle mensuel des femmes qui est l’origine. 7 sujets soit 14% ont parlent de la prostitution comme cause et 7 autres aussi enquêtés ont signalent l’impudicité comme cause.

Parlant comme conséquences socio-économique.

Il dérive la majorité soit 60% des jeunes filles-mères n’aucun moyen pour leurs survies et 40% fait de petit commerce pour leur survie. Bon nombre d’amis après avoir annoncés la leurs grossesses certains entre eux disparus, les autres suggèrent qu’on avorte ça, les autres n’acceptent pas etc. Mais aussi il y a certains amis qui acceptent la situation et suggèrent de garder l’enfant. La majorité de famille soit 30% responsabilise les amis des leurs filles en cas de la grossesse ; certaines se fâcher et abandonnent leurs filles, d’autres accepter la situation et supporte leurs filles etc.

Comme origine Il dérive que 18 enquêtés soit de notre échantillonnage ont confirment que la pauvreté de nos familles qui sont les facteurs qui poussent les jeunes filles à la reconnaissance sexuelle avant l’âge ou avant le mariage. 6 enquêtés soit 12% signalent le besoin matériel. 6 autres soulignent l’envie exagère des filles. 5 sujets soit 10% parlent de manque d’encadrement par les parents. 5 parles des mensonges des hommes et enfin 5 sujets soulèvent le manque d’information sur le cycle mensuel.

Pour ce qui est des pistes des solutions :

Il découle que 15 enquêtés soit 45,5% ont soulèvent la prise charge des filles-mères comme solution. 9 sujets soit 36,4% ont parlent de la sensibilisation comme solution. Enfin 3 sujets soit 9,1% ont signalent comme proposition de la création de centre d’encadrement des filles-mères et 3 ont parlent de l’aide des filles-mères.

Pour matérialiser notre étude, nous avons proposé un projet « création d’un centre d’encadrement des filles-mères ». Le coût global de notre projet est de 12795183,24$ et son opérationnalisation est de 3 ans. Il sera rentable d’une façon sociale.

L’œuvre humaine étant toujours imparfaite, nous avons la certitude qu’il y a quelques éléments qui nous ont échappé. De ce fait vos critiques et suggestions constructions sont les bienvenues.

Télécharger en PDF.

  1. https://mamaradio.info/portait-emmanuela-bisimwa-en-travaillant-a-lhotel-je-gagne-dignement-ma-vie/
  2. Innervation Albert. La femme comme objet d’exploitation socioéconomique, P15
  3. Association : Les témoins de Jéhovah, la grossesse chez les adolescents préoccupation omniprésente, Bookln New York, USA 2013, p.8
  4. UNICEF : « L’adolescence, une étape capitale », Togo 2002

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